Bobby venait donc de quitter Syrianna et se mit en quête de trouver Jean. Même si pour cela, il allait devoir visiter toute les salles de cours. De toute façon, il n’était pas pressé, personne ne l’attendait, du moins c’est ce qu’il croyait. Pour le moment Bobby errait dans les couloirs sans trop savoir où il allait. Sans s’en rendre compte, il se dirigea d’instinct vers la cuisine. Il ne s’était même pas rendu compte, qu’il était affamé. Il n’avait rien manger depuis qu’il était partit de Boston. Il entendit du bruit dans le couloir juste devant lui. Il s’agissait d ‘élèves qui n’était pas en classe. Il les observa un moment sans se rendre compte que la personne à qui il pensait le plus, venait juste de sortir de la cuisine.
Bobby resta là un bon moment, puis quand il décida de reprendre son chemin, il la vit là devant lui. Il la regarda et se dit qu’elle n’avait pas changé. Mais comment allait-elle réagir à son retour ? Serait-elle contente de le voir ou au contraire en colère, qu’il ne lui ai pas dit qu’il partait quelques temps ? Bobby s’avança vers elle prudemment, il fut surpris quand Malicia le prit dans ses bras, il fit de même ne pouvant s’empêcher de se sentir soulager par cette réaction. Pendant le cours instant où il put l’étreindre, il ne put s’empêcher de lui murmurait à l’oreille.
« Malicia ! Si tu savais comme je suis heureux de te revoir ! »
Quand Malicia recula,Bobby vit les larmes dans ses yeux et ça lui brisait le cœur, car c’était sa faute, si elle était malheureuse. Bobby n’avait pas voulu cela, mais il était trop tard. Cependant, il était sûr qu’elle comprendrait, elle seule pouvait le comprendre. Son amour pour Malicia étant très profond depuis leur première rencontre. Et de sentir ses bras gantés se refermer sur son cou, lui avait fait du bien. Malicia lui avait demandé depuis quand, il était là. Il lui fit sourire rempli de tendresse et essuya les larmes qui coulait sur ses joues. Il avait oublié que cela pourrait avoir de lourde conséquence, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Heureusement, rien ne se passa car le contact avait très court, mais il avait quand même pu sentir sa peau douce sous ses doigts.
« Je suis là depuis quelques instants seulement ! J’espérais que tu serais là. J’ai tellement de chose à te dire ! Mais d’abord il faut que je mange quelque chose ! Tu m’accompagne dans la cuisine ? »
Bobby ne savait pas si elle serait d’accord, mais il devait lui dire pourquoi il était partit et pourquoi il ne lui en avait pas parler d’abord.